Andrew Paton
Un industriel et un homme politique sherbrookois. Il est né en Écosse le 5 avril 1833, dans la ville de Stirling, et est décédé à Sherbrooke le 23 octobre 1892 . De son vivant, il fut l’un des plus importants entrepreneurs de la Cité, en mettant notamment sur pied la compagnie de lainage Paton Manufacturing Company et en stimulant grandement le développement économique de la région, surtout durant le dernier tiers du 19e siècle. Membre puissant de l’élite anglophone locale, Paton a été décrit comme étant un homme flamboyant et dynamique, qui fut également le premier président élu de la Chambre de commerce locale ainsi que membre du conseil municipal durant huit longues années . Il fut, sans conteste, un homme influent qui a œuvré de manière significative au développement de la ville de Sherbrooke..
Fils de l’industriel écossais James Paton et de Mary Harvey, le jeune Andrew commence tôt sa carrière dans la fabrication de lainages . Celui-ci occupe d’abord le métier d’apprenti à la J. and D. Paton à Tillicoultry, une ville situé à environ 15 kilomètres à l’ouest de Stirling, en Écosse. Au sein de cette entreprise, il développe progressivement ses aptitudes et ses connaissances relativement aux différentes techniques de lainage et se familiarise également avec les techniques de productions manufacturières qui entourent ce commerce spécifique, notamment la filature, la teinture, le tissage et le tricotage . C’est de cette manière qu’il se spécialise dans les différents procédés de fabrication et qu’il sera ainsi en mesure, ultérieurement, de mettre sur pied sa propre manufacture. Paton travaillera dans cette entreprise jusqu’en 1855, au moment où il décide de partir s’établir au Canada dans l’espoir de mettre sur pied sa propre compagnie spécialisée dans le lainage. Il a alors 22 ans.
Fils de l’industriel écossais James Paton et de Mary Harvey, le jeune Andrew commence tôt sa carrière dans la fabrication de lainages . Celui-ci occupe d’abord le métier d’apprenti à la J. and D. Paton à Tillicoultry, une ville situé à environ 15 kilomètres à l’ouest de Stirling, en Écosse. Au sein de cette entreprise, il développe progressivement ses aptitudes et ses connaissances relativement aux différentes techniques de lainage et se familiarise également avec les techniques de productions manufacturières qui entourent ce commerce spécifique, notamment la filature, la teinture, le tissage et le tricotage . C’est de cette manière qu’il se spécialise dans les différents procédés de fabrication et qu’il sera ainsi en mesure, ultérieurement, de mettre sur pied sa propre manufacture. Paton travaillera dans cette entreprise jusqu’en 1855, au moment où il décide de partir s’établir au Canada dans l’espoir de mettre sur pied sa propre compagnie spécialisée dans le lainage. Il a alors 22 ans.
Paton s’entoure
Paton s’entoure alors de cinq autres investisseurs afin de pouvoir débourser les 50 000$ de capital nécessaires au démarrage des activités. Parmi eux se retrouvent Richard William Heneker, Benjamin Pomroy et John Henry Pope, trois membres de l’élite anglophone sherbrookoise qui ont notamment mis sur pied la Eastern Townships Bank en 1859 . Les deux autres investisseurs sont George Stephen et Alexander Mitchell, des entrepreneurs issus de l’île de Montréal. C’est de cette manière qu’est alors mise sur pied la Paton Manufacturing Company sur les berges de la rivière Magog, en 1866, puis son inauguration en 1867. En moins de cinq ans, la compagnie compte plus de 200 travailleurs et elle contribue du même coup au développement économique de la Cité et à l’augmentation de sa population, qui grimpent à 4 500 habitants en 1871 . L’usine Paton elle-même connaît une croissance fulgurante, comptant 483 employés en 1877 puis 725 en 1892, au moment où elle est officiellement reconnut comme étant la plus importante usine de lainages au Canada . On y produit alors de nombreux produits, tels que du tweed, du tissu pour manteaux, du jersey, des doublures de chaussures, des tapis, des châles, de la flanelle, du filé et du tricot .
Succès
Ce succès s’explique en grande partie quant au rôle joué par Paton au sein de l’entreprise, qui assura le poste de directeur de l’usine et qui fut également membre du conseil d’administration, jusqu’à sa mort en 1892 . Celui-ci, contrairement à la grande majorité des directeurs d’usines de l’époque, avait le souci d’entretenir de bonnes relations avec ses employés. Ce fait est démontré par son témoignage devant la Commission royale d’enquête sur le capital et le travail au Canada, au début 1890, qui révéla que les travailleurs de la Paton étaient beaucoup mieux traités que leurs homologues québécois et canadiens . Il expliqua notamment qu’il ne donnait qu’à de très rares occasions des amendes à ses employés et que les règlements étaient expliqués à tous les salariés, anglophones et francophones . Paton expliqua également que les salaires versés à ses employés étaient parmi les plus élevés dans la région . Ces bonnes conditions de travail attirèrent un nombre important de travailleurs, dynamisant ainsi le développement de la Cité qui compte plus de 10 000 résidants en 1891, près de trois fois plus qu’en 1861 .
Paton arborait également un sens du civisme aiguisé et fut un citoyen très impliqué dans sa communauté durant les années qu’il passa à Sherbrooke. Il fut notamment membre du conseil municipal pendant huit ans (de 1876 à 1880 et de 1889 à 1892), un poste au sein duquel il défendit l’octroi de primes aux industriels, une politique qui attirera un lot considérable d’entrepreneurs qui s’établiront dans les enceintes de la ville. Il appuya également une mesure visant à octroyer des terrains et de l’énergie hydroélectrique aux industriels désireux de s’établir dans la région. Puis, en 1890, Paton devient le premier président élu du Board of Trade de Sherbrooke (future Chambre de commerce de Sherbrooke), au sein de laquelle il travailla à attirer les industries dans la ville durant les deux années que dura son mandat. Il mourut en fonction en 1892, à l’âge de 59 ans, et fut unanimement honoré tant par la communauté francophone qu’anglophone, qui reconnurent les bienfaits que cet homme avait apporté dans la ville .
Paton arborait également un sens du civisme aiguisé et fut un citoyen très impliqué dans sa communauté durant les années qu’il passa à Sherbrooke. Il fut notamment membre du conseil municipal pendant huit ans (de 1876 à 1880 et de 1889 à 1892), un poste au sein duquel il défendit l’octroi de primes aux industriels, une politique qui attirera un lot considérable d’entrepreneurs qui s’établiront dans les enceintes de la ville. Il appuya également une mesure visant à octroyer des terrains et de l’énergie hydroélectrique aux industriels désireux de s’établir dans la région. Puis, en 1890, Paton devient le premier président élu du Board of Trade de Sherbrooke (future Chambre de commerce de Sherbrooke), au sein de laquelle il travailla à attirer les industries dans la ville durant les deux années que dura son mandat. Il mourut en fonction en 1892, à l’âge de 59 ans, et fut unanimement honoré tant par la communauté francophone qu’anglophone, qui reconnurent les bienfaits que cet homme avait apporté dans la ville .