Formation Mécanique de Vélos à Sherbrooke : Devenez Mécanicien Certifié en 2024
octobre 25, 2023
septembre 1, 2023

Loi sur le Travail des Enfants : Nouvelles Limitations d’Horaires pour les Jeunes Étudiants dès le 1er Septembre

Le vendredi suivant, le 1er septembre, verra la mise en œuvre de la clause de la récente législation concernant l’emploi des enfants, limitant les heures de travail que peuvent accomplir les jeunes en âge scolaire. À partir de cette date, les adolescents assujettis à la fréquentation scolaire pourront travailler jusqu’à 17 heures par semaine, incluant un plafond de 10 heures entre le lundi et le vendredi, souligne la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Il est à souligner que ces limitations concernant les heures de travail ne sont pas en vigueur durant les moments où l’école est fermée pour plus de sept jours, par exemple pendant les vacances d’été, les congés festifs ou la semaine de pause scolaire.

La CNESST spécifie que les employeurs doivent vérifier que les horaires de travail des jeunes leur permettent d’assister à leurs cours pendant les heures scolaires et de retourner à la maison entre 23h et 6h le lendemain.

Jean Boulet, le ministre du Travail, avait fait valider cette loi encadrant le travail des mineurs, au printemps passé, dans le but de combattre la croissance des blessures professionnelles parmi les jeunes employés et de promouvoir la persévérance scolaire.

Des recherches ont indiqué que l’emploi salarié peut être préjudiciable à la réussite scolaire si les jeunes y consacrent trop d’heures.

« C’est un pas dans la bonne direction, mais nous, on souhaitait que ça aille plus loin », a exprimé Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), qui représente des professeurs de niveau primaire et secondaire, lors d’une entrevue vendredi dernier.

Le syndicat aurait voulu des restrictions plus rigoureuses sur le nombre d’heures de travail hebdomadaire et le nombre d’heures du lundi au vendredi. Il est souligné que considérant les heures de cours, les heures d’étude, les heures de travail et les temps de trajet, les jeunes se retrouvent avec des journées prolongées, générant de la fatigue, et compromettant la concentration et le sommeil.

« Les liens entre la défavorisation et le décrochage scolaire, c’est prouvé. Le problème, particulièrement dans ces milieux-là, c’est que les jeunes qui sont en difficultés financières dans leur famille vont être très, très attirés par le marché du travail. Quand ils commencent à gagner des sous sur le marché du travail, même si c’est du travail au salaire minimum et pas à temps plein, c’est un appât du gain qui est très intéressant pour les jeunes. Et ça va parfois les détourner de l’école et ils vont abandonner l’école en cours de route », explique Mme Hubert.

Sources : La tribune